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  • La GALE : Recrudescence d’une maladie parasitaire qui avait quasi disparu

    La Gale – Photo Laboratoire Sublimm La gale que l’on croyait disparue est en recrudescence. Même s’il manque des chiffres, médecins et responsables d’établissements le constatent. La gale n’est pas une maladie mortelle ou même grave, mais elle est dans une certaine mesure en recrudescence, et beaucoup en parlent avec pudeur, voire gêne. Ce n’est pourtant pas une maladie honteuse. Mais voilà, son apparition n’est pas sans rapport avec l’hygiène ; autrement dit un manque d’hygiène. D’où la réserve et les précautions observées. Il manque des chiffres Là encore, dans bien des cas, aucune honte à l’horizon. L’hygiène mise en cause peut être évidemment due à un mode de vie peu regardant sur les règles élémentaires, mais elle résulte souvent du contact avec un siège (dans la pièce d’une collectivité ou une voiture), un casque de moto, une bombe d’équitation. La comptabilité n’est pas facile à faire, on n’a pas de chiffres, reconnaît le docteur Yves Guimard, responsable de l’unité maladies infectieuses au centre hospitalier Jacques-C’ur, car déclarer cette pathologie n’est pas obligatoire. Mais on a l’impression d’une recrudescence car elle est observée régulièrement. Ce constat est également fait par les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS). Et il est également fait par les généralistes. L’un d’entre eux reconnaît sans surprise que la gale est beaucoup plus fréquente qu’on le croit depuis deux ans environ. On la voit partout, dans les familles, les collectivités, qu’il s’agisse de maisons de retraites, de centres de soins ou d’établissements scolaires. Le problème est qu’on peut se réinfecter soi-même. L’hygiène de la maison est donc à revoir… Et les cas étant plus nombreux, il n’est pas rare de voir des mamans dont le bébé doit être traité. L’hygiène est à revoir On en est là. Jean-Paul Servier, directeur du centre hospitalier spécialisé George-Sand, note que  le diagnostic n’est pas toujours facile à faire, mais je ne constate pas de hausse de ce phénomène. Cela étant, nous avons la même porosité, perméabilité que les autres établissements. En cas de constat, médecins et pharmaciens sont mobilisés. Reste la prospective : si le phénomène gagne en ampleur, ne faut-il pas que la déclaration des cas de la gale devienne obligatoire ? via : leberry.fr #lagale #maladieparasitairegale #recrudescencedelagale #Sarcoptesscabiei

  • Après le Certiphyto : Le Certificat Biocide ou Certibiocide est acté !

    Sa parution au Journal Officiel date du 19 novembre 2013. Contexte : Arrete Certificat Biocide JO 19 novembre 2013 Cet arrêté daté du 9 octobre instaure officiellement un certificat individuel obligatoire destiné à encadrer les conditions d’exercice des activités suivantes : – Utilisation professionnel de certains produits biocides – Distribution de certains produits biocides professionnels Objectifs : Encadrer la profession et rendre obligatoire la possession d’un certificat individuel pour chaque personne concerné par les activités pré-cités. Ce certificat sera accessible via une formation réduite de 1 jour (pour les possesseurs d’un Certiphyto) ou de 3 jours (pour les non-certifiés). Cette formation de 3 jours sera finalement indépendante du Certiphyto, et les certificats seront délivrés par le Ministère de l’Environnement. Post : Les titulaires du DAPA. Ce diplôme ne semble donc plus reconnu. Délai : Le texte est entré en vigueur avec un délai d’application au 1er juillet 2015 pour la plupart des articles vous concernant. Accès au certificat : Les centres délivrant actuellement le Certiphyto (Travaux Services Vente et Conseil) seront également habilités pour le certificat biocide, sous réserve de déclaration préalable au Ministère de l’Environnement. #arrêté #loiluttecontrenuisibles #arrêtéderatisation #dapa #certibiocide #certiphyto

  • Conséquences sur le développement des pigeons ou autres volatiles

    Le pigeon biset, beaucoup plus rare en milieu naturel que le pigeon ramier, n’est pas à l’origine de dégâts significatifs aux cultures et son inscription sur la liste des animaux nuisibles n’est pas justifiée. En milieu urbain, il n’est pas établi que les pigeons des villes appartiennent plutôt à l’une ou l’autre de ces espèces et il n’est pas exclu qu’ils proviennent de pigeons domestiques échappés de colombiers qui ont développé une population citadine assez particulière. Le contrôle ou la prohibition de certains moyens de capture qui caractérise la police de la chasse ne s’applique pas en ville, où les pigeons peuvent être cependant à l’origine d’importantes nuisances. Des moyens de prévention existent, ils peuvent être mis en oeuvre par des professionnels ou les municipalités. Ces procédures visent particulièrement à éviter la multiplication, le stationnement ou la pénétration de ces oiseaux, là où ils sont indésirables afin de protéger les habitants des nuisances occasionnées à la vie citadine. #luttepigeons #pigeonsbiset #pigeonsdesvilles #protectionbâtimentscontrepigeons

  • Recrudescence de la gale dans le Pays de la Loire

    Elle se transmet avant tout par contact cutané direct de « peau à peau ». Un traitement est nécessaire pour obtenir la guérison. Les contacts de peau sont donc à éviter. Un lavage régulier des mains, une absence de contact pendant les premiers jours du traitement et le nettoyage de son linge à au moins 60°C sont généralement préconisés. En cas de doute, et si les symptômes persistent, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou votre pharmacien. source : CPAM #caisseprimairedassurancemaladiegale #informationgale #lagale #affection #paysdelaloire

  • Île de La Réunion sous le péril des Extraterrestres envahisseurs

    Mouches des fruits, mouches pisseuses, fourmis électriques, entre autres espèces invasives, menacent ils l’ île de La Réunion, ses cultures, sa biodiversité. Si l’Etat et l’Union européenne disposent d’un arsenal législatif et réglementaire complet, dans la pratique, les “extraterrestres” voyagent par bateau et débarquent sans passer par la douane. La Chambre d’agriculture s’est émue de ce que des importations en provenance de Madagascar risquaient d’introduire une autre mouche des fruits, mais bien d’autres bestioles sont en train de conquérir le monde. La chambre d’agriculture s’en inquiète avec bon nombre de ses adhérents maraîchers, de ce que l’importation sur le territoire réunionnais de cargaisons de légumes, tomates, courgettes, chouchous en provenance de Madagascar constituait au-delà de la concurrence perçue comme étant peu ou prou déloyale. Une véritable menace sanitaire, du fait de la présence sur la Grande Île d’une mouche des fruits, la Bactrocera-Invadens , récemment introduite à Maurice au grand dam des agriculteurs de l’île sœur. Une manifestation de producteurs a donc été organisée vendredi matin, devant les locaux de la DAF, à Saint-Pierre, pour signifier le mécontentement des professionnels et dénoncer le fait que, selon la chambre d’Agriculture, aucun traitement ne serait appliqué aux légumes, notamment importés de zones infestées par la Bactrocera-Invadens . Laquelle, communément dénommée, mouche orientale des fruits, est inscrite sur les listes d’organisme nuisibles dont l’introduction est interdite en Europe, et de fait à La Réunion, où toutes espèces de fruits et baies fraîches originaires de pays contaminés par la mouche en question sont normalement interdites d’importation ; aucun permis d’importation ne devant être délivré pour les fruits et légumes hôtes de ce ravageur. Le président de la Chambre d’Agriculture et le président de la CGPER ont donc exigé de l’Etat et de ses services que des précautions soient prises d’urgence pour éviter que de nouvelles espèces invasives ou de ravageurs ne viennent affecter les productions réunionnaises. On se souvient des dégâts provoqués par le ver blanc et des déluges de pesticides employés pour éradiquer cette menace ; L’île de La Réunion n’est pas à l’abri de nouvelles infestations. En fait le préfet de La Réunion avait anticipé sur la manifestation des représentants consulaires de l’agriculture en prenant dès jeudi dernier un arrêté réactualisant  l’interdiction d’importer des produits, fruits et légumes,  qui ne présenteraient pas un niveau de sécurité phytosanitaire élevé. Une précaution qui est loin d’être inutile, car la Bactrocera-Invadens , originaire du continent indien, Inde et Sri Lanka, a progressivement colonisé l’Afrique de l’Est depuis 2003, Kenya, Tanzanie, Soudan, Ouganda, puis l’Afrique centrale, Cameroun, Nigéria, Guinée Equatoriale, Guinée, l’Afrique de l’Ouest, Bénin, Togo, Sénégal, Ghana, Mali, les Comores, Mayotte dès 2007, Madagascar et plus récemment l’Île Maurice. Pour la seule Île de La Réunion où sévissent 8 autres mouches ravageuses et plus particulièrement sur les cultures fruitières, il en coûte environ un million d’euros par an à la collectivité, lutte et dégâts compris. Point commun aux diverses mouches de la famille des Bactrocera, elles piquent les fruits et légumes, y déposent leurs œufs sous la peau. Il en sort des asticots qui migrent ensuite dans le sol avant de se métamorphoser en mouches adultes. A La Réunion, entre autres moyens de lutte contre ces mouches ravageuses, dont la Bactrocera-Zonata , on a importé et adapté un parasite d’origine asiatique qui s’attaque avec succès aux chrysalides dans leur séjour sous-terrain. Néanmoins mieux vaut éviter d’ajouter un ravageur des cultures à la liste de ceux qui sont déjà présents sur le territoire. D’autres espèces invasives menacent l’ île, qui sont autant d’Aliens dans un milieu dénué de prédateurs naturels. Dernièrement, on a détecté sur l’Ile Maurice qui en sont affectés, la présence d’une cicadelle déjà rencontrée en Californie, à Hawaii, Tahiti, et connue dans ces régions-là sous les appellations de Glassy-Winged Sharpshorter “tireur d’élite à ailes vitrées” ou mouche pisseuse ; en fait Homalodisca-Coagulata selon la terminologie ad hoc, un genre de petite cigale, qui, à défaut de chanter, pisse littéralement. Originaire du Sud-Est des États-Unis, la mouche pisseuse a colonisé la Californie dans les années 90, avant de sauter l’océan, par air ou par mer, pour toucher Hawaii, Tahiti et d’autres îles du Pacifique. La mouche pisseuse se nourrit de la sève des arbres et plantes qu’elle colonise, et restitue simultanément son miellat en abondance ; à tel point, que sous les arbres, il pleut. Au-delà de cet inconvénient, et de la prolifération exponentielle de cette espèce dite Polyphage, qui se fixe sur une grande variété de végétaux, lianes, herbes, des flamboyants aux eucalyptus, de la vigne aux orangers, citronniers, tous arbres fruitiers, et même rosiers, la mouche pisseuse peut transmettre des maladies aux végétaux qu’elle contamine en série.  Par ailleurs, elle ne connaît que peu de prédateurs, empoisonne les araignées qui la mangeraient et jusqu’aux margouillats qui n’en veulent pas ! Larves et adultes de la mouche pisseuse piquent dans les tiges des feuilles, et comme la sève est un aliment pauvre en nutriments, les insectes absorbent 100 jusqu’à 100 fois leur poids en sève sur une journée ; il est résulte la production d’excréments liquides en abondance. A Tahiti comme à Hawaii, où ces bestioles peu sympathiques ont été importées par négligence, faute de contrôle phytosanitaire digne de ce nom, leur prolifération exponentielle a provoqué l’affaiblissement des plantes, accru le risque de transmission de maladies, irrité les populations arrosées d’excrétions,  envahies par millions, le soir dans les maisons où les lumières attiraient les insectes. La solution a fini par être partiellement trouvée par l’introduction d’une micro-guêpe, Gonatocerus-Ashmeadi , importée de Californie. En quelques mois, la population de cicadelles pisseuses a été réduite de 90 %, sans être éradiquée pour autant. Un succès à mettre au crédit de la lutte biologique. Il reste à espérer que les mouches pisseuses ne passent pas de Maurice à La Réunion.  Mais de telles parades ne se trouvent pas systématiquement. S’agissant des fourmis, par exemple, la Wasmannia-Auropunctata , est en train de coloniser le monde. Originaire de l’Amérique du sud elle s’est imposée en Afrique, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, régions du monde où son développement agressif menace la biodiversité. Encore nommée petite fourmi de feu, ou fourmi électrique, elle voyage par bateau et constitue de gigantesques colonies, colonisant des centaines de kilomètres et plus encore. Ainsi, il est apparu qu’une seule super-colonie existe au Cameroun. Cet insecte Extraterrestre des plus féroces, se reproduit sur un mode original, par clonage des reines. Leurs mères étant issues du même clone, les ouvrières des différentes colonies coopèrent au lieu de se combattre. Partout où elle s’implante, elle attaque et élimine tout ce qui vit, affectant cruellement les animaux de compagnie, le bétail. La petite fourmi de feu provoque, en piquant les yeux des animaux, des atteintes incurables allant jusqu’à la cécité. Face à de telles menaces, en dépit de textes et de règlements assez draconiens de l’Île de La Réunion semble bien dépourvue. D’où la nécessité d’une vigilance des plus extrêmes sur les denrées d’importation. via : Imaz Press Réunion #environnementiledelaréunion #fourmidefeu #mouchespisseuses #parasitesinvasives

  • Le rapport sur la chasse aux Nuisibles des Normes Inutiles et Absurdes

    Trois mois après, ils ne sont pas rentrés bredouilles. Les conclusions du rapport remis le 26 mars à Jean-Marc Ayrault sont simples : On ne peut plus attendre pour simplifier la vie des collectivités qui doivent composer avec les 400 000 normes applicables, martèle Alain Lambert. La situation exige un choc de compétitivité  juridique. Élaguer la réglementation des marchés publics. Les rapporteurs préconisent quatre types de mesures pour gérer le stock de normes : les interpréter plus souplement, les adapter en fonction des contingences locales, les réexaminer ou encore, pour certaines, les abroger. Le document recense un certain nombre d’exemples éloquents de normes complexes ou inadaptées. Les domaines de l’accessibilité, de l’environnement et de l’urbanisme sont en bonne place. La mise aux normes des équipements sportifs également : Les collectivités locales sont unanimes à dénoncer les excès normatifs des fédérations sportives, excès qui illustrent les effets pervers de la séparation normeur payeur, souligne le rapport. Pourquoi en effet se retenir d’émettre de nouvelles normes dès lors que ceux qui décident ne sont pas ceux qui payent.  Ainsi, les puissances lumineuses exigées sur les terrains de football sont définies sans prise en compte des préoccupations d’économie d’énergie et de développement durable. Il en est de même des obligations de chauffage des pelouses en cas de gel. Autre exemple, l’obligation de respecter les normes antisismiques dans les zones où la terre n’a jamais tremblé ! Elle engendrerait un surcoût de construction du bâtiment de l’ordre de 1 à 5%. Si l’Europe est souvent pointée du doigt au titre de la surabondance des normes, les rapporteurs relèvent que la France a tendance à en rajouter en sur-transposant, par exemple en matière de marchés publics. Ils suggèrent donc d’élaguer ou d’assouplir le Code des marchés publics, lorsqu’il va au-delà du droit communautaire – s’agissant par exemple des obligations de publicité des avis d’appel public à concurrence et du régime des variantes. Endiguer le flux pour l’avenir. Mais il faut aussi s’attaquer au flux insiste le rapport, c’est-à-dire éviter que l’inflation normative ne perdure. Pour le secteur de la construction au moins, la démarche est enclenchée : le plan de relance pour le bâtiment annoncé par le chef de l’Etat le 21 mars prévoit notamment un moratoire de deux ans sur l’instauration de nouvelles normes techniques. Le Premier ministre précise dans un communiqué qu’il annoncera les décisions que le Gouvernement mettra en oeuvre pour alléger notre droit lors du prochain Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique, qui se tiendra le 2 avril prochain. S’agissant de la liste de normes dont il est proposé l’abrogation, elle sera soumise à l’expertise des ministères concernés en vue de décisions dans les semaines à venir. via : Le Moniteur #rapportnormes #chasseauxnormes #désinfectiondesnormes #normesnuisibles #normespiqueurs

  • Piégeage en cause pour le Frelon Asiatique

    Le printemps arrive et avec lui, les campagnes de piégeage des reines du frelon asiatique. Mais cette méthode est loin de faire l’unanimité. Bien au contraire. Se basant sur les résultats observés les années passées, la communauté scientifique recommande depuis 2010 de ne pas procéder au piégeage par le système des bouteilles. En effet, ce dernier n’étant pas sélectif, ce remède se montre pire que le mal. C’est également la position de la l’OPIE “Office pour les insectes et leur environnement” ou encore de l’INPN “Inventaire national du patrimoine naturel“, si l’on se réfère aux informations données sur leurs sites Internet. À Biscarrosse, Francis Iturburru – qui s’intéresse depuis des années au frelon asiatique et à tout ce que les scientifiques ont observé comme lui chez cette espèce, mène campagne contre le piégeage des reines au printemps. À force d’étudier le comportement de cette espèce classée nuisible, il est devenu en quelque sorte expert en la matière. Préserver la diversité. En effet, il constate comme les scientifiques qu’aucun piège n’est réellement sélectif et occasionne des dégâts collatéraux en particulier sur le frelon européen. Cela est d’autant plus préjudiciable que le frelon européen s’oppose… à l’implantation du frelon asiatique. Comme le rappelle Francis Iturburru, le frelon européen est considéré comme une espèce protégée en Allemagne. Il est donc nécessaire d’accepter la proximité d’une colonie naturelle au fond d’une grange ou d’un jardin. Pour sa part, Francis Iturburru a mis en place dans son jardin un nichoir dans lequel une colonie pourra s’installer. Il ajoute que cet insecte n’est pas agressif si on ne touche pas à son nid et qu’il se montre un auxiliaire précieux dans la régulation d’autres insectes indésirables comme les mouches, les chenilles, les guêpes et autres parasites. Quant au frelon asiatique, il faudrait détruire les colonies en août, ce qui permettrait de bénéficier de l’effet de territorialité qui existe dans l’espèce ainsi que de l’interruption du cycle de reproduction à cette époque de l’année. Une lutte plus ciblée, avec la destruction des nids en août, semble plus efficace. #frelonasiatique #guepes #piéges

  • La saison des chenilles processionnaires a commencé

    Nos services du sud-ouest ont déjà commencé la lutte par l’installation de pièges à chenilles soit la lutte physique : zéro insecticide. La chenille processionnaire est une cible privilégiée car ses attaques parasitaires sur les végétaux, essentiellement le pin maritime, ses poils urticants dangereux pour l’homme et les animaux ont un pouvoir dévastateur. La méthode utilisée a pour but exclusif de cerner le prédateur seul et d’éviter les épandages à base de bacillus thurengesis non exclusifs à la chenille processionnaire et surtout peu écologiques. Cette lutte raisonnée de la chenille processionnaire se fait en fonction de la saison pour cibler au plus près ses cycles de vie. Le premier consiste à poser des cerclages autour des troncs de pins au moment de la descente des chenilles. Un système les guide vers un tube qui les conduit dans une poche plastique remplie de terre où elles vont normalement s’enterrer. Une fois la poche pleine, elle est changée et les chenilles incinérées. Second outil de cette lutte, piéger les papillons mâles par le procédé plus scientifique que sont les pièges à phéromones spécifiques à l’espèce. Une pastille chargée d’hormone sexuelle femelle attire les colonies de mâles qui se font piéger dans un bac d’où ils ne pourront plus ressortir. #sublimmeco #chenillesdupin #Chenilles #ecopiége #piegechenille

  • Charente-Maritime : La gale gagne du terrain

    Les chiffres peuvent être inférieurs à la réalité. La maladie n’est pas potentiellement mortelle, contrairement à la rage ou à la méningite. Les médecins n’ont donc pas obligation de déclarer les cas rencontrés. Mais la tendance est nette : en Charente-Maritime, comme ailleurs en France, le parasite de la gale (le sarcopte de la gale, de son petit nom) gagne du terrain. Alors, certes, l’acarien à l’origine des irruptions cutanées et des démangeaisons (surtout nocturnes) caractéristiques de cette maladie de peau très contagieuse passe d’un épiderme à l’autre avec une certaine aisance. Mais dans la plupart des cas, guérir les patients est médicalement très simple, assure le directeur de la santé publique à l’Agence régionale de santé du Poitou-Charentes. La difficulté, elle est sociale et économique, explique t’il. Sociale, parce que nos modes de vie favorisent la vie en société (crèche, école, maison de retraite…) et, donc, la propagation du parasite. Économique, parce que les médicaments prescrits par médecins et dermatologues ne sont pas tous remboursés par la Sécurité sociale. D’où la tentation, pour les personnes infectées, d’interrompre trop vite leur traitement. À moins que ce ne soit, au contraire, les médicaments qui manquent ? Depuis le 26 novembre, le laboratoire Zambon est en rupture de stocks d’Ascabiol, une lotion à base de benzoate de benzyle qui calme les irritations. Et c’est la deuxième fois, depuis le début de l’année. Officiellement, l’Agence nationale de santé et du médicament explique que le laboratoire fait face à une pénurie dans ses approvisionnements en sulfirame, l’un des composants actifs du médicament. Pas d’épidémie en cours En clair, la demande est tellement forte que la production ne suit pas, murmure le directeur du service de santé publique de l’ARS Poitou-Charentes. « On n’en reçoit plus depuis des mois, assure un pharmacien du quartier de Mireuil, à La Rochelle, alors qu’on voit de plus en plus de cas de gale et depuis des années. L’augmentation est régulière. » L’examen des ventes de Stromectol (molécule ivermectine), le médicament remboursé de référence, le montre. L’officine a délivré une centaine de boîtes de comprimés, l’an dernier, contre seulement une trentaine voilà quatre ans. Une envolée que ne constate pas la pharmacie de la Paix, dans le centre de La Rochelle. Sur trois ans, statistiquement, c’est pratiquement stable. Juste une petite hausse. L’Institut de veille sanitaire de Paris, lui-même, confronté à une hausse des signalements de cas de gale, a fini par mener l’enquête, en 2010, sur la période 2005 à 2008. Il en a conclu, avec d’infinies précautions, qu’une recrudescence de la maladie était probable, en France, fixant le seuil d’infection entre 337 cas et 352 cas par tranche de 100 000 habitants. Tout, ou presque, semble indiquer, donc, sans dramatiser, que le parasite s’immisce chaque jour un peu plus dans l’intimité de notre quotidien. En Charente-Maritime, dans les mêmes proportions qu’ailleurs. Même si, à la mairie de La Rochelle, l’affolement n’est pas de mise. Il n’y a pas aujourd’hui d’épidémie dans les écoles, ni dans les familles, assure le directeur du service hygiène et santé publique. On entend dire qu’il y a pas mal de cas de gale, en ce moment, mais il n’y a aucun phénomène épidémique pour autant. Des cas dits isolés, donc, qui peuvent néanmoins s’étendre à tous les membres d’une famille. L’urgence de briser le silence Une grand-mère Rochelaise en témoigne, d’ailleurs, dans le dernier numéro de son journal de quartier, Quartier-Ouest “Laleu, la Pallice, la Rossignolette”. Elle y raconte comment huit personnes ont été infectées et sur-infectées durant des mois. Un vrai calvaire qui tient pour beaucoup à la mauvaise réputation que se traîne la gale. Les gens associent souvent la gale, à tort, au manque d’hygiène du corps. Les malades qui sont de toutes catégories socio-professionnelles, ont donc tendance à passer leur mal sous silence, favorisant de fait sa transmission. C’est ce tabou social, ce silence complice que la mère de famille a voulu briser. Le seul moyen, aujourd’hui, de venir un jour à bout de la gale. via : Journal le Sud-Ouest #demangeaisons #Gale #parasite #scarpote

  • Biologie : Un gène dicte le comportement des fourmis de feu

    Des chercheurs lausannois ont découvert chez la fourmi de feu un «chromosome social» qui explique pourquoi certaines colonies abritent une seule reine. Une découverte qui permettrait de trouver des parades génétiques. La fourmi de feu, Solenopsis Invicta, tient son nom des brûlures qu’occasionne son venin toxique. Ses immenses colonies occasionnent des dégâts aux cultures aux Etats-Unis, en Australie ou en Chine. Jusqu’ici, les techniques de lutte se sont avérées inefficaces, explique mercredi l’Université de Lausanne dans un communiqué. La découverte lausannoise, publiée dans la revue Nature, ouvre de nouvelles perspectives. Depuis 2011, et le séquençage de son génome, l’insecte a commencé à dévoiler ses secrets. Avec l’aide d’ordinateurs surpuissants, l’équipe formée autour du biologiste Laurent Keller et du SIB (Institut Suisse de Bioinformatique). a poursuivi l’étude détaillée de la génétique de cette fourmi. Les scientifiques ont observé auprès de l’espèce «un réarrangement chromosomique surprenant» qui a soudé un groupe de 600 gènes. Et selon leurs observations, ce «supergène» influence l’acceptation de plusieurs reines dans la colonie, mais aussi la physiologie, l’odeur et le comportement des reines et des ouvrières. Cette sorte de «supergène» garantit que les individus sont bien adaptés dans la colonie dans laquelle ils vivent. Selon Laurent Keller, on pourrait trouver ce type de «supergène» dans d’autres organismes vivants. Des exemples similaires semblent exister chez les papillons et les oiseaux, explique l’UNIL. Données qui fourmillent L’étude n’a pu être réalisée qu’avec l’aide de la bio-informatique, une alliée indispensable, note le communiqué. Le projet a nécessité le séquençage du génome complet de deux fourmis et le séquençage partiel de plus de 450 autres fourmis pour un total de plus de 100 milliards de nucléotides à analyser, soit l’équivalent de 276’000 romans de poche, selon précise Yannick Wurm de l’équipe Vital-IT du SIB. Une tâche colossale qui a été confiée aux experts en bio-informatique et aux puissants ordinateurs de Vital-IT – et un défi quasiment impossible à relever pour le traditionnel biologiste. via : Biologie: Un gène dicte le comportement des fourmis de feu

  • CERTIPHYTO : Certification obligatoire délivrée aux entreprises de lutte contre les nuisibles

    Cette certification vise à réduire progressivement l’usage des pesticides dans l’Hexagone de 50% d’ici à 2018. * Lire publication du décret n°2011-1325 Les entreprises doivent respecter d’une part, un référentiel commun à toutes les entreprises soumises à agrément qui comprend notamment le descriptif de leur organisation, ainsi que de la gestion des compétences. D’autre part, les entreprises doivent se conformer à un référentiel d’activité qui décrit différentes exigences, comme la traçabilité et le suivi de la mise en oeuvre de l’activité, la formalisation du conseil, ou encore, le stockage et le transport des produits phytopharmaceutiques. Les échéances : Octobre 2012, toutes les entreprises devront signer un contrat avec un organisme certificateur accrédité. Une copie de ce document sera envoyée à la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) de la région du siège social. Les entreprises ont ensuite jusqu’au 1er octobre 2013 pour obtenir la certification après avoir fait réaliser un audit et avoir résolu le cas échéant, les non-conformités mises en évidence. Le certificat de conformité délivré par l’organisme certificateur sera ensuite transmis à la DRAAF de région où se trouve l’entreprise. Le certificat individuel est délivré aux personnes par des organismes de formation habilités. Il ne faut pas le confondre avec la certification des entreprises sur laquelle est basé leur agrément. Obtenu après une formation ou une évaluation, il est obligatoire pour utiliser à titre professionnel les produits phytopharmaceutiques, les vendre ou conseiller leur utilisation. Ce certificat, qui concourt à l’agrément des entreprises, est également obligatoire pour acheter les produits phytopharmaceutiques à usage professionnel. Le métier de lutte contre les nuisibles sera ainsi renforcé par de multiples contrôles liées aux applications, le management, les produits anti-parasitaires, la sécurité et bien d’autres dispositifs ; Ce qui donnera lieu à une reconnaissance accrue du métier du 3D (dératisation, désinsectisation et désinfection) et de sa professionnalisation. Laboratoires SUBLIMM #certification #certificationobligatoiredesentreprisesdelutteantiparasitaire #certiphito #réglementationproduitsphyto

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