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Gale en Charente-Maritime : un parasite discret qui gagne du terrain

  • Photo du rédacteur: SUBLIMM OI
    SUBLIMM OI
  • 24 janv. 2013
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 nov.

Gale en En Charente-Maritime, les cas de gale augmentent dans les écoles et collectivités. Une maladie de peau très contagieuse, souvent taboue mais pourtant simple à traiter lorsqu’on agit vite. En Charente-Maritime, un parasite qui progresse discrètement.


A l’image de ce qui est observé dans le reste de la France, la Charente-Maritime connaît une hausse régulière des cas de gale, notamment dans les écoles, collèges, lycées, crèches et maisons de retraite. Cette maladie de peau très contagieuse, provoquée par un acarien microscopique, reste encore méconnue et entourée de nombreux préjugés. Pourtant, la gale se diagnostique et se traite très bien, à condition de réagir rapidement et de ne pas la passer sous silence.


Scarcopote de la gale, un acarien microscopique
Sarcopte de la gale vu au microscope

Qu’est-ce que la gale exactement ?


La gale est une infection parasitaire de la peau provoquée par un acarien, le Sarcoptes scabiei (sarcopte de la gale). La femelle creuse de minuscules galeries dans la couche superficielle de la peau pour y déposer ses œufs. Ce cycle provoque :

  • des démangeaisons intenses, surtout la nuit ;

  • des lésions cutanées : petits boutons, sillons, croûtes, irritations ;

  • parfois des surinfections dues au grattage.

Contrairement à une idée reçue très tenace, la gale n’est pas liée au manque d’hygiène. On peut se laver tous les jours et attraper la gale si l’on a été en contact rapproché avec une personne infestée.


Les zones du corps le plus souvent touchées


Les lésions de gale se retrouvent fréquemment :

  • entre les doigts et sur le dos des mains,

  • aux poignets et aux coudes,

  • autour de la ceinture,

  • dans les plis de la peau (aisselles, aine, fesses),

  • chez l’enfant, parfois sur le cuir chevelu, la plante des pieds ou le visage.

Ces signes ne sont pas spécifiques à 100 %, d’où l’importance de consulter un médecin pour confirmer le diagnostic.


Pourquoi les cas augmentent en collectivités ?


En Charente-Maritime, comme dans de nombreux départements, les autorités de santé et les établissements scolaires observent une augmentation des signalements de gale sur les dernières années. Plusieurs facteurs expliquent cette progression :

  • des lieux de vie très collectifs : crèches, écoles, internats, maisons de retraite, foyers d’hébergement, etc. ;

  • des contacts rapprochés fréquents entre élèves, enseignants, soignants, résidents, familles ;

  • un diagnostic parfois tardif, la gale étant confondue avec de l’eczéma ou des allergies ;

  • un tabou social encore très fort, qui retarde le fait d’en parler à son entourage ou à la direction de l’établissement.

Ainsi, un cas isolé peut, en quelques semaines, toucher toute une famille, puis se diffuser à une classe, voire à une structure complète si rien n’est mis en place.


Modes de transmission : comment circule la gale ?


La gale se transmet principalement :

  • par contact direct, prolongé, peau à peau :vie familiale, couple, enfants qui jouent ensemble, soins prodigués en maison de retraite, etc. ;

  • plus rarement par contact indirect avec du linge ou des textiles très contaminés :draps, couvertures, serviettes, vêtements, canapés, fauteuils.

Les environnements à risque sont donc tous les lieux où l’on vit, dort ou passe du temps en groupe : écoles, crèches, internats, centres de loisirs, EHPAD, structures médico-sociales…


Diagnostic et traitement : ce qu’il faut retenir


Le rôle du médecin

En cas de démangeaisons persistantes, surtout nocturnes, de boutons qui se multiplient ou de cas de gale déclarés dans l’entourage, il est essentiel de consulter un médecin généraliste ou un dermatologue. Lui seul pourra :

  • confirmer le diagnostic de gale,

  • prescrire le traitement adapté (lotion ou comprimés),

  • donner les consignes pour traiter l’ensemble de l’entourage et l’environnement.


Traitement médical et prise en charge de l’entourage


Le traitement repose généralement sur :

  • un médicament antiparasitaire (lotion à appliquer sur la peau ou comprimés à base d’ivermectine, selon l’avis médical) ;

  • le traitement en même temps de toutes les personnes en contact rapproché : famille, conjoint, parfois camarades de chambre ou de dortoir.

Même si certains proches n’ont pas encore de démangeaisons, il est souvent recommandé de les traiter aussi, pour casser la chaîne de contamination.


Traitement de l’environnement


En parallèle du traitement médical, il est nécessaire de :

  • laver à 60°C (ou selon les recommandations du médecin) les draps, serviettes, vêtements portés récemment ;

  • ou, pour les textiles ne supportant pas la chaleur, de les mettre à l’écart dans un sac fermé pendant plusieurs jours selon les consignes ;

  • renforcer l’entretien des surfaces textiles très utilisées (canapés, fauteuils, tapis, literie).

Ces mesures complètent le traitement des personnes et permettent de réduire le risque de recontamination.


Briser le tabou : la gale n’est pas une “maladie de la saleté”


L’un des principaux obstacles à la lutte contre la gale reste sa mauvaise réputation. Par méconnaissance, la maladie est encore associée :

  • à une grande précarité,

  • à un manque d’hygiène,

  • à l’idée d’une “maladie honteuse”.

Dans la réalité, tous les milieux sociaux peuvent être touchés. Ce tabou a des conséquences très concrètes :

  • les personnes hésitent à consulter,

  • certains parents n’osent pas prévenir l’école ou la crèche,

  • les cas se multiplient sans être correctement pris en charge.

Parler ouvertement de la gale, rappeler qu’il s’agit d’un parasite fréquent mais facilement traitable, est indispensable pour protéger les familles, les élèves et les résidents.


Le rôle des établissements et des professionnels


Lorsqu’un cas est confirmé au sein d’un établissement (école, crèche, collège, maison de retraite, foyer…), il est important que :

  • la direction relaye une information claire aux familles ou aux résidents,

  • les consignes des autorités de santé (médecin scolaire, ARS, médecin coordonnateur) soient respectées,

  • les équipes mettent en place, si besoin, un plan de nettoyage et de désinfection renforcé.

Les professionnels de la lutte antiparasitaire et de la désinfection peuvent accompagner les structures pour :

  • identifier les zones les plus à risque (lits, fauteuils, textiles, salles communes),

  • choisir et appliquer des méthodes de nettoyage adaptées,

  • proposer des protocoles de prévention et de suivi (affichage, procédures internes, bonnes pratiques).

Même si l’exemple vient de la Charente-Maritime, ces réflexes sont valables dans tous les départements, y compris dans les zones tropicales comme La Réunion, où l’on vit aussi beaucoup en collectivité.


A retenir

  • La gale est très contagieuse, mais reste généralement bénigne lorsqu’elle est prise en charge à temps.

  • Elle est provoquée par un acarien microscopique et n’est pas liée à un manque d’hygiène, mais aux contacts rapprochés en famille ou en collectivité.

  • Un diagnostic médical rapide, le traitement de l’entourage et la gestion de l’environnement (linge, literie, textiles) sont essentiels pour éviter les recontaminations.

  • En collectivité (écoles, crèches, internats, maisons de retraite, EHPAD…), parler du problème plutôt que le cacher est le meilleur moyen de limiter la propagation de la gale et de protéger les personnes les plus fragiles.


SUBLIMM : votre partenaire hygiène et lutte antiparasitaire


Que ce soit en métropole ou dans les territoires ultramarins comme La Réunion, les épisodes de gale rappellent à quel point la gestion de l’hygiène, des parasites et des nuisibles est un enjeu de santé publique.

Depuis 1965, SUBLIMM accompagne les particuliers, les professionnels et les collectivités dans la mise en place de :

  • plans de lutte contre les nuisibles (IPM – Integrated Pest Management),

  • protocoles de désinfection adaptés aux établissements recevant du public,

  • actions de prévention et de sensibilisation pour limiter la propagation des parasites et des maladies associées.


Besoin d’un accompagnement ou d’un conseil ?


Si vous êtes école, crèche, établissement de santé, structure médico-sociale, syndic ou bailleur, SUBLIMM peut :

  • vous aider à analyser la situation (diagnostic des risques liés aux nuisibles et parasites),

  • vous proposer des protocoles de nettoyage, désinfection et prévention sur mesure,

  • former vos équipes aux bons réflexes d’hygiène et de gestion des infestations.


👉 Contactez SUBLIMM pour échanger sur votre situation et obtenir un avis technique :


Objectif : protéger durablement vos locaux, vos équipes, vos élèves ou vos résidents, en réduisant le risque d’infestation de parasites (gale, punaises de lit, cafards, rongeurs, etc.) grâce à une approche structurée et préventive.

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