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Élevage d’insectes : une réponse à la demande alimentaire mondiale

  • Photo du rédacteur: SUBLIMM OI
    SUBLIMM OI
  • 19 mars 2014
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 nov.

Porté par Angers Technopole, le projet explore la création d’un élevage industriel d’insectes destinés à l’alimentation humaine. Le programme mise sur une production à grande échelle pour proposer une alternative crédible aux filières animales traditionnelles.


Main d’un opérateur répartissant des larves de ténébrion meunier séchées sur un plateau d’élevage pour la production de protéines alternatives et d’ingrédients alimentaires.
Élevage d’insectes comestibles (ténébrions) – protéines alternatives

Un projet angevin aux ambitions industrielles


L’activité Bipro était envisagée pour la fin d’année 2014. Son positionnement : une capacité de production à grande échelle afin d’alimenter des circuits B2B (industriels, commerçants, e-commerce) en ingrédients et produits à base d’insectes.


Pourquoi les insectes ?


Cycle de reproduction rapide et densité d’élevage élevée. Moins d’intrants alimentaires que les porcs ou les bovins. Empreinte énergétique réduite : les insectes n’ont pas à maintenir leur température corporelle comme les mammifères.


Un rendement alimentaire bien supérieur


A titre d’ordre de grandeur : 2 kg de nourriture pour 1 kg d’insectes consommables, contre environ 25 kg d’aliments pour 1 kg de viande bovine consommable dans un élevage traditionnel. Ce différentiel de conversion nourrit l’intérêt des filières “protéines alternatives”.


Marchés visés et premiers usages


Bipro cible d’abord les industriels, les commerçants et les plateformes de vente en ligne. En aval, la consommation d’insectes concerne déjà environ 2,5 milliards de personnes en Asie, Afrique et Amérique latine, et se démocratise progressivement en Europe au travers de produits tels que barres énergétiques, macarons, insectes pour l’apéritif, etc.

Intérêts nutritionnels


  • Riche en protéines, avec un bon profil d’acides aminés selon les espèces.

  • Sources de fibres (chitine), d’oligo-éléments (cuivre, fer, magnésium…).

  • Moins gras que la plupart des viandes traditionnelles.


Enjeux et perspectives


Face à une demande alimentaire mondiale appelée à croître fortement d’ici 2050, l’élevage d’insectes s’impose comme une piste complémentaire aux modèles actuels. Le déploiement à grande échelle demandera cependant des cadres réglementaires clairs, des chaînes d’approvisionnement maîtrisées et une pédagogie continue auprès des consommateurs.


Crédits projet : Université d’Angers - Olivier List, Delphine Calas, Fabienne Dupuy. Programme accompagné par Angers Technopole.

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