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Niort : Infection par des rats, elle perd son lobe d’oreille

  • Photo du rédacteur: SUBLIMM OI
    SUBLIMM OI
  • 2 févr. 2012
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 oct.

Une affaire rare et choquante : une jeune femme de Niort contracte un virus transmis par ses rats domestiques, entraînant la perte d’une partie de son oreille.


Blessure sur le gros doigt de pied occasionné par un rat durant la nuit
Doigt de pied grignoté par un rat durant la nuit

Un drame lié à une infection par des rats occasionne une maladie virale rare


L’histoire remonte au mois de mai dernier. Marie Lhoumeau, 27 ans, vivait en couple à Niort, passionnée de petits rongeurs. Son compagnon décide de lui offrir deux rats achetés dans une animalerie de la zone commerciale Nord-Est de Chauray.


« J’ai toujours aimé les rats. J’en avais déjà eu auparavant. »

Malheureusement, dès le lendemain, l’un des animaux montre des signes inquiétants : toux, reniflements, puis décès en moins de 24 heures. Le second rat meurt peu après, malgré une consultation vétérinaire.


Les premiers symptômes et l’aggravation


Peu de temps après, Marie remarque un petit bouton sur le lobe de son oreille. Ce qu’elle pense bénin devient vite alarmant : gonflement, douleur et inefficacité des antibiotiques. Hospitalisée au CHU de Poitiers, les médecins découvrent qu’elle est infectée par le virus cowpox, une souche apparentée à celle de la variole, transmise par certains rongeurs.


« C’était un peu Dr House au départ. Tout le monde passait. J’ai perdu le lobe d’une oreille. On m’a arraché un ongle, mais j’ai pu sauver mon doigt. »

🦠 Le virus cowpox : une zoonose méconnue


Un virus présent chez les rongeurs

Le virus cowpox peut survivre près d’un mois dans l’environnement. Dès qu’il trouve une porte d’entrée (plaie, morsure, griffure), il provoque nécrose et infection cutanée sévère. Bien que rares, ces infections sont documentées en Europe depuis 2002 : en Allemagne, aux Pays-Bas et en France.


Des conséquences graves

Marie subit quatre opérations chirurgicales en un mois. Malgré les soins, elle reste défigurée et garde des cicatrices profondes. Les images de son hospitalisation sont jugées « insoutenables ».


Responsabilités et suites judiciaires


La jeune femme porte plainte contre l’animalerie Animal & Co et son fournisseur, la société Savannah (Tarn).


« Le responsable m’a demandé de relativiser. J’aimerais simplement qu’ils assument. »

De son côté, le gérant assure respecter les protocoles d’hygiène et affirme que la Direction des services vétérinaires (DSV) a confirmé la conformité des pratiques.


Une mise en garde pour les propriétaires de rongeurs


Cette affaire rappelle l’importance de :


  • Contrôler la provenance des animaux,

  • Respecter les règles d’hygiène et de quarantaine,

  • Consulter un vétérinaire en cas de symptômes,

  • Et porter des gants lors du nettoyage des cages.


Le cowpox reste rare, mais sa transmission à l’homme est possible. La vigilance s’impose, même avec des animaux domestiques.

Une passion intacte malgré tout


Malgré ce drame, Marie conserve son affection pour les rats, même si elle n’en possède plus aujourd’hui. Son témoignage rappelle qu’une infection transmise par des rats peut survenir même chez des animaux domestiques en apparence sains. Cette réalité souvent ignorée souligne l’importance d’un suivi vétérinaire et d’une hygiène rigoureuse pour éviter tout risque de maladie.


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