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Décoder le génome des termites, pour mieux comprendre leur comportement social.


 Une équipe de recherche internationale a réussi à cartographier et analyser le génome d’une espèce de termite. De quoi obtenir des informations précieuses pour la compréhension de l’organisation des insectes sociaux.

Les termites sont caractérisés par des sociétés sociales comprenant un petit groupe d’individus reproducteurs et une grande majorité de membres stériles qui sont chargés de la recherche de nourriture, de la défense de la termitière et des soins au couvain. Ce type d’organisation sociale est appelé eusocialité et est observée chez les hyménoptères comme les fourmis, les abeilles et les guêpes et les termites. Pour comprendre la base génétique de l’eusocialité, les chercheurs ont séquencé le génome de la termite, Zootermopsis nevadensis, et comparé leurs données avec des études antérieures portant sur les hyménoptères.

L’étude, publiée dans la revue Nature Communications, montre des similitudes dans le nombre et l’expression de gènes qui sont impliqués dans l’immunité, la reproduction et les sécrétions hormonales. Tous ces gènes sont importants pour le maintien d’une structure eusociale.

Différentes castes de termites : un soldat avec une tête foncée et des appendices buccaux surdimensionnés, à côté un reproducteur et de larves.

Des différences apparaissent également, principalement en ce qui concerne les gènes impliqués dans la production de sperme et dans l’odorat. Elles peuvent s’expliquer par le mode de vie. Chez les termites les mâles copulent plusieurs fois avec les femelles contrairement à ce qui se passe chez les fourmis ou les abeilles. D’autre part, les termites quittent moins souvent leur habitat pour chercher de la nourriture ils se nourrissent du bois dans lequel est creusé la termitière, les systèmes de reconnaissance olfactifs sont donc moins perfectionnés.

Ce travail permet de mieux comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents qui dirigent l’organisation sociale chez les termites et les espèces apparentées. Il fournit une ressource précieuse pour de prochaines études sur l’évolution des insectes.

via : Sciences et Avenir

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