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Actualité Deux-Sèvres : Victorieux des termites dévoreurs de leur maison.


En 2011, un couple de Thouarsais a pu dominer l’infestation des termites qui dévoraient sa maison.


Au prix de sacrifices. Un soulagement après l’enfer.


La maison achetée en 2008 était un repaire de termites.


Muriel et Thierry ont gagné leur combat contre les bêtes et en partie contre vendeurs et hommes de loi. Pour Muriel et Thierry, l’année 2011 sera celle de la victoire contre un dangereux et insidieux animal : le termite. Quand on dit « le » termite, il faut surtout imaginer les milliers d’individus qui vont avec : car une fois installée, la bête procrée sans retenue à chaque tour d’horloge, se gavant au passage du bois des maisons. On entendait les termites bouffer le bois, la nuit »,  se rappelle Thierry.

Les termites sont des insectes xylophages

Des mois et des mois, des nuits blanches pour ce couple de Thouarsais qui, revenant de la région parisienne, pensait trouver le bonheur dans une maison de campagne surcotée car dominant la belle vallée du Thouet. La séduction des volets bleus et de l’annonce : « Thouars pavillon ancien avec vue » a joué. Jusqu’au jour où, une fois dévoré le maquillage d’une restauration hâtive, la maison fit apparaître une petite larve puis une autre puis des centaines et des milliers d’autres dans la cuisine : bref, la maison se faisait dévorer de l’intérieur. Le spectacle magnifique et bucolique de la journée se transformait en cauchemar la nuit… du grignotage.


L’âme de Muriel, femme sensible, se fit dévorer elle aussi. A force de brosser le carrelage d’une drôle de poussière de bois, jour après jour, et de voir les boiseries s’effacer sans lendemain, la maîtresse de maison y perdit une partie de santé.« Quand on a acheté la maison en 2008, on ne savait pas que le département des Deux-Sèvres était touché. Personne ne sait qu’en achetant une maison on achète aussi les termites ».


Bref, après trois ans de combat contre les vendeurs, les acheteurs et les hommes de loi, Muriel et Thierry ont pu, enfin, récupérer une partie des dépenses.


En 2011, on a récupéré 20.000 €. Ça peut paraître beaucoup, explique Thierry, prof de musique. « Mais ça ne paie pas tout. Nos investissements, nos tracas, etc.

Il faut savoir que le voisinage nous a vus comme des pestiférés, considérant que nous étions les importateurs des termites puisqu’avant nous personne n’avait signalé leur présence dans le hameau ».

On commence à respirer !


En matière d’immobilier, le termite vit sur la loi de l’omerta, loi du silence. Un termite déclaré (et ses petits copains) c’est une décote sur la valeur d’une maison.


2011 a été pour nous l’année où on a commencé à respirer. Pendant plus d’un an, on a traité les termites. Et on pense les avoir éliminés. Sur ce plan là, on a une épine dans le pied en moins. On dort un peu mieux car sur le plan mécanique, la maison n’a pas été touchée. Une veine !

Entretemps, un autre vice caché s’est déclaré dans la maison de leur rêve. La toiture fait l’objet d’une malfaçon. Le couple espère que 2012 va marquer sa vie, mais sans rien oublier cette fois.

On ne le sait pas toujours car personne ne s’en vante, mais l’ensemble du territoire des Deux-Sèvres est concerné par la loi termite. Le diagnostic est obligatoire pour l’immobilier sur l’ensemble du département.

La ville de Thouars est une commune modèle car elle a pris le problème à bras de corps. Elle participe à l’éradication des termites en subventionnant à hauteur de 20 % la dépense des traitements sur les terrains non bâtis des particuliers.

Le coût de l’anti termite pour les constructions revient à leurs propriétaires entre 1500 à 3000 € avec un suivi pendant trois ans.



via Deux-Sèvres – Nouvelle République

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